lundi 25 février 2008

Château La Varière et Domaine de la Perruche 

Jacques Beaujeau représente la cinquième génération au vignoble. Fin vinificateur, c’est un adepte des méthodes modernes de vinification dont il fut l’un des pionniers et qu’il applique toujours avec pondération (thermorégulation, gestion des macérations...) car il attache une grande importance au respect du Terroir, à la Tradition et à la Rigueur.

Jacques Beaujeau exerce son talent au Château la Varière en Anjou et au Domaine de la Perruche à Saumur-Champigny. Il est avant tout convaincu qu’un bon vin ne peut se produire que sur des vignes bien travaillées, c’est pourquoi il vise à maintenir un équilibre écologique du terroir en utilisant des méthodes culturales traditionnelles.

“Pour moi, nous dit-il, le terroir est un ensemble de différents paramètres : la géologie (calcaire, schistes, graves...), la pédologie (croupe, coteaux, axe d’ensoleillement.. ) et le paysage (bois, bosquet... ). Ces facteurs vont déterminer si la vigne se plaît et donne ce qu’elle a de meilleur. Mon travail de vigneron est d’être à l’écoute de la vigne et d’assurer son parfait équilibre afin qu’elle produise les meilleurs raisins. Mes vignes sont enherbées, cela permet la prolifération des vers de terre qui participent à l’équilibre écologique et les traitements sont limités au strict minimum. Les vendanges sont tardives pour donner aux raisins une maturité optimum.

Je suis très attaché au fait de planter le cépage adéquat au terroir. Par exemple, aux Melleresses, en Bonnezeaux, les vignes sont plantées à flanc de coteaux plein sud, les raisins de nos liquoreux sont couverts des brouillards du matin, avant d’être réchauffés par le soleil de midi. La pourriture noble se nourrit, comme il fait chaud l’après-midi, de l’humidité du matin et déshydrate ainsi le raisin, lui donnant une concentration en sucre importante. Nous avons la chance au Château La Varière d’avoir de superbes terroirs (Les Melleresses, les Guerches, la Division, Le Savetier...).
Pour les vins rouges, à Brissac, nous avons sur la propriété d’excellents terroirs à Cabernet franc avec de superbes argilo-calcaires. Nous sommes, en Anjou, la seule appellation, à avoir des calcaires (environ 1/3) où est planté le Cabernet franc. Pour le reste, les terroirs sont composés de schistes, d’argiles et de graves où s’épanouit parfaitement le Cabernet-Sauvignon. Géologiquement, le calcaire provient du Bassin Parisien qui est venu se poser sur les schistes du Massif Armoricain. Un terroir qui ressemble assez au Médoc en Bordelais. Nous faisons des cuvées de cépages mais aussi d’assemblages (La Chevalerie et la Grande Chevalerie), des vins très intenses en arômes frais et concentrés de fruits rouges.

Les vendanges 2007, pour les liquoreux, se sont terminées mi-novembre, après plus de deux mois de grande sécheresse et de plein soleil. Nous avons eu la chance de bénéficier d’une arrière-saison formidable. Nous avons récolté des raisins remarquables, les jus étaient très équilibrés (acidité et sucre), et nos liquoreux seront fameux (Bonnezeaux, Quarts de Chaume et Coteaux-du-Layon). Pour les rouges, nous avons terminé les vendanges des raisins de Cabernet-Sauvignon le 24 octobre. Je voulais les ramasser à parfaite maturité phénolique, nous avions des jus à 14°, et 13,5° en Cabernet franc, ce qui est parfait. Je préfère le goût de fruits bien mûrs car j’ai horreur du goût “poivron vert”, finalement, on vinifie les vins comme on les aime ! C’est un très beau millésime avec une belle couleur, des arômes savoureux, qu’il faudra découvrir absolument.”

Jacques Beaujeau voit ses efforts récompensés et sa philosophie reconnue puisqu’il est lauréat à de nombreux concours français et internationaux et a également concouru pour le titre de meilleur vinificateur dans le prestigieux concours anglais International Wine and Spirit competition 2004.

Château LA VARIÈRE
Jacques Beaujeau
49320 Brissac-Quincé
Tél. 02 41 91 22 64
Fax. 02 41 91 23 44
e-mail : chateau.la.variere@wanadoo.fr


Voir le Classement 2008



Le guide des vins Livre gratuit

samedi 23 février 2008

Salmis de bécasses

3 bécasses,
3 carottes,
2 poireaux,
1 bouquet garni,
1 os de veau,
20 g de concentré de tomates,
150 g de jambon cru,
1 l de vin rouge corsé (Madiran, Cahors),
75 cl d’eau,
1 petit verre à liqueur d’Armagnac,
10 g de farine, sel, poivre



Faites cuire les bécasses au four 15 mm. Salez, poivrez. Dans une cocotte faites cure les poireaux, carottes, bouquet garni et l’os de veau pendant hune heure. faites rissoler les dés de jambon cru, incorporez le concentré de tomates et la farine.

Dans une casserole faites bouillir le vin, les morceaux de sucre et flambez. Mouillez le jambon avec le vin puis ajoutez les légumes, faites réduire. Découpez les bécasses et incorporez-les dans la sauce. Mixez le cœur, le foie, ajoutez ce hachis à la sauce à l’armagnac. Servez des croûtons de pain frits.

lundi 18 février 2008

Patrice Momousseau

Toujours dirigée par Patrice Monmousseau, la première maison du Saumurois, Bouvet, s’est offert un nouveau propriétaire, le milliardaire indien, le Docteur Vijay Mallya, président de Ub Group. Au travers de sa superbe cuvée Trésor comme de la gamme de vins tranquilles, les Nonpareils, ici, l’art du vin (quelque 250 médailles et récompenses depuis 1972, chapeau bas ! ) est bien sûr le plus important des arts célébrés depuis 155 ans, mais Patrice Monmousseau est aussi très attaché à associer la culture et l’art de vivre. À côté des chais, une très belle galerie de peinture accueille chaque année de prestigieuses expositions d’artistes mondialement connus (Rougemont, Rancillac, Aroyo, Debré, Opalka, Vialat, Monory, Erro, Texier, Adami, Jenkins, Klasen, Pincemin, Combas, Haas, Miguel Chevalier, Joël Ducorroy, Kethi Tahara, Peter Knapp...). Il y a le Théâtre, superbe, qui sert d’écrin, chaque année, au festival d’Anjou. Bouvet Ladubay est aussi le berceau des Journées nationales du Livre et du Vin, prestigieuse manifestation littéraire qui rassemble des centaines d’auteurs autour des thèmes qui célèbrent l’hédonisme à la française (création de la cuvée “Jean Carmet” en avril 2004 pour le 10e anniversaire de sa disparition). La musique et le 7e Art sont aussi à l’honneur, et Bouvet Ladubay est également présent dans de très nombreuses manifestations qui renforcent sa notoriété, si besoin est.

Millesimes

mercredi 6 février 2008

Le Val de Loire à table

- Chinon. S’il est jeune, avec une volaille ; s’il est parvenu à maturité, il convient aux viandes rouges, à un canard ou à un gibier cuisiné légèrement.

- Coteaux-du-Layon. Des moelleux à déguster à l’apéritif, sur les charcuteries, avec un foie gras ou des fromages bleus. Goûtez-les sur un saucisson brioché ou un homard.

- Sancerre et Pouilly-Fumé. Sec, nerveux et fruité, le blanc se goûte avec les fruits de mer, les rillettes, l’andouillette au vin et les poissons. Le rosé s’adapte à toutes les charcuteries, et le rouge à un canard ou à une dinde aux marrons.




- Saumur. Un blanc sec et floral, idéal sur une côte de veau ou des rillons, et des rouges que la plupart des dégustateurs apprécient avec du mouton, un magret, voire un faisan pour un millésime plus ancien. Goûtez aussi les Crémants, très fins.

- Touraine. Des vins frais et fruités, qui se boivent avec des rillons quand ils sont jeunes (pour les rosés et rouges), puis sur une volaille, des pigeonneaux, du veau grillé. Le blanc se marie avec les mêmes plats que les vins de Saumur.

- Vouvray. Des blancs secs pour les fruits de mer et les poissons, et des moelleux bien typés, frais et fruités à l’apéritif ou avec les charcuteries du pays. N’oubliez pas les Crémants.