mardi 9 septembre 2008

La race du Chablis Guy Robin


CHABLIS Earl Domaine Guy ROBIN

Earl Domaine Guy ROBIN

(CHABLIS)
Jean-Pierre et Marie-Ange Robin
13, rue Berthelot
89800 Chablis
Téléphone :03 86 42 12 63
Télécopie : 03 86 42 49 57
Email : domaineguyrobin@vinsdusiecle.com
Site : www.vinsdusiecle.com/domaineguyrobin

À la tête des Premiers Grands Vins Classés. Un beau domaine de 15 ha entourant le village de Chablis. Les vignes bénéficient d’un ensoleillement tout à fait adéquat de par l’exposition sud-est et est-ouest des coteaux et de leurs pentes prononcées. “En 2007, raconte Marie-Ange Robin, nous avons commencé nos vendanges le 10 septembre et cela a été extraordinaire. Nous nous étions beaucoup inquiétés au début de l’été et heureusement qu’en août sont arrivés la chaleur et le beau temps, et cela a bien compensé le retard de maturité. Nous avons ensuite attendu le plus longtemps possible pour vendanger afin de gagner des degrés et nous avons été récompensés de notre prise de risques. Franchement, pour le 2007, on ne s’attendait pas à ce niveau de qualité. Les arômes sont délicieux, on retrouve beaucoup de notes de pamplemousse, de citron, beaucoup moins de fruits exotiques comme nous l’avions connu certaines années.” En attendant, on savoure ce superbe Chablis Grand Cru Vaudésir 2005, année exceptionnelle, très bien équilibré, un grand vin subtil, très typé, tout en subtilité, sec et moelleux à la fois, qui fleure les noisettes et la pêche, alliant souplesse et puissance en bouche, ample et distingué. Rare Grand Cru Bougros 2004, très fin, très distingué, d’un grand classicisme, très aromatique avec des notes de fruits mûrs et de fleurs blanches, tout en amplitude. Le Chablis Grand Cru Les Clos 2005, est issu de vignes de 43 ans situées sur la rive droite du Serein, sol de colluvions argilo-calcaire très caillouteux sur sous-sol kimméridgien, sud sud-ouest. Le vin est une réussite, complexe et dense, aux notes de tilleul et de petits fruits frais, à découvrir sur des quenelles de brochet. Le Chablis Premier Cru Vaillons 2004, qui a ce nez de noisette, est un vin tout en bouche, très classique de ce grand millésime. Superbe encore, ce Chablis Grand Cru Blanchot Vieilles Vignes 2005, gras, moelleux, très caractéristique de son terroir, intense au nez comme en bouche, avec des notes de grillé et de rose, nerveux et savoureux à la fois, de garde. Le Chablis Premier Cru Montmains Vieilles Vignes 2005, très caractéristique, intense, de garde, une valeur sûre, qui associe charnu et onctuosité en bouche, très charmeur, et ce Chablis Grand Cru Vieilles Vignes Valmur 2005, très typé, tout en subtilité, sec et moelleux à la fois, qui fleure les noisettes et la pêche, alliant souplesse et puissance, ample et distingué. Exceptionnel rapport qualité-prix-plaisir.



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jeudi 29 mai 2008

Pratique, glamour ou sophistiqué, à chacun son Buzet rosé

Les vignerons de Buzet pensent à tout et surtout à toutes : du bouchon à vis parfait pour les pique-niques, du BIB que l’on imagine au bras de la fashionista Carrie Bradshow de Sex and The City, à la bouteille sophistiquée pour les soirées les plus raffinées.

Côté terrasse est le vin plaisir par excellence, gai et moderne, ses arômes
expressifs évoquent une palette de fruits à chair blanche.
Dans sa robe légère rose bonbon, Côté Terrasse pourra être de toutes les ballades,
sa capsule à vis facilite son utilisation et son bouquet frais et fruité désaltère avec
fraîcheur.
Dédié à Carrefour
PVC : 3,50 !

Le Vinity Case : glamour et pratique à la fois
3 litres de rosé aux notes de grenadine et de fraise dans le premier
Bag In Box aux formes arrondies. Certains le qualifieront de
charmant, coquet, original, et les plus nostalgiques se remémoreront
le bikini de BB. Succès assuré pour les soirées estivales !
Distribué chez Monoprix
PVC : 12,5 !

Le Rosé de Madame de S
Destiné à la grande distribution, Le Rosé de Madame de S. saura
se faire remarquer par son élégance et sa féminité.
Un mélange d’arômes subtils révèle toute la qualité de ce vin
rosé. Spécialement élaboré pour les femmes à la recherche de
nouvelles expériences gustatives, les hommes d’abord séduit par
ses formes, apprécieront ses saveurs fruitées.
.
PVC : 3,50 ! PVC : 11,50 !
Distribué chez Intermarché et Monoprix Contenant : 3L

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samedi 24 mai 2008

Château Haut-Selve

“Non nove sed novi” (non pas des choses nouvelles mais des choses faites de manière nouvelle), telle est la devise du Château Haut Selve. Jean-Jacques Lesgourgues aime créer ou rénover des vignobles, que ce soit dans les Graves, en Madiran, en Armagnac ou même à l’étranger. Amoureux de la nature et de l’art contemporain, c’est aussi un novateur dans la façon d’appréhender les propriétés. Il s’est fixé comme objectif prioritaire, avec son fils, Arnaud, et toute son équipe, de faire des grands vins.
On retrouve trois types de terroirs de l’appellation des Graves au Château Haut Selve. L’encépagement est à parts égales de Merlot et de Cabernet-Sauvignon. Un programme de traçabilité est établi de la vigne au superbe chai dessiné par Sylvain Dubuisson. L’élevage du vin se fait en petits lots qui sont suivis et soutirés individuellement. L’élevage dure 12 mois en barriques dont 1/3 de bois neuf. Quant aux blancs, ils sont vinifiés en barriques durant 12 mois et bâtonnés régulièrement afin de remettre en suspension les lies fines pour enrichir le vin en arômes. Les techniques modernes sont mises au service du vin pour l’aider à s’épanouir dans les meilleures conditions.

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mardi 13 mai 2008

Château Vaisinerie

Toujours au sommet de son appellation. Bernard Bessède se passionne pour son vignoble et a, tout de suite, estimé le potentiel de cette belle propriété de 25 ha dont 11,50 de vignes sur un très intéressant plateau couvert de gros morceaux de calcaire affleurant sur une épaisseur de 20 cm recouvrant la roche mère, un terroir typique du Saint-Émilionnais. Ce Puisseguin-Saint-Émilion 2005, très représentatif de ce grand millésime, est très coloré et intense au nez comme en bouche (griotte, cannelle, sous-bois...), volumineux et ample, avec beaucoup de matière, aux tanins présents, très prometteur. Le 2004 est riche et classique, puissant, rond, ferme en bouche, bien élevé, tout en nuances aromatiques. Belle cuvée Quercus 2005, aux notes intenses de fruits rouges cuits, un vin puissant mais avec une charpente fine, réussi, de très bonne garde.

Château VAISINERIE
(PUISSEGUIN-SAINT-ÉMILION)
Bernard Bessède
33570 Puisseguin
Téléphone :05 57 43 43 82 et 06 08 89 06 58
Télécopie : 05 57 43 01 89
Email : pauline.lacombe@chateauxenbordeaux.com
Ou : www.chateau-vaisinerie.com

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mercredi 30 avril 2008

Château Sénailhac, valeur sûre

Dans les anciens titres, Château Sénailhac était désigné sous le nom de « La Motte de Tresse ». Ses origines remontent au début du XVIIIe siècle lorsque cette maison appartenait à la famille Sénailhac qui lui donna son nom. Vers 1740, Jacques de Sénailhac fut l’un des prestigieux seigneurs de la maison Motte de Tresses, fidèle serviteur du roi Louis XV. Il reçut en récompense la charge de conseiller à la Cour des Aides. Le nom de Sénailhac s’éteignit avec Marguerite, la petite fille de Jacques de Sénailhac.
Le château et ses terres ont été acquis par le groupe Grands Vins de Gironde en 2000. Le domaine s’étend sur 100 hectares d’un seul tenant. Le château est bâti sur une éminence située au centre des terres. Cinquante cinq hectares de coteaux et vallons graveleux sont réservés aux vignes complantées des meilleurs cépages rouges : Cabernet-Sauvignon, Cabernet franc, Merlot, Malbec et Petit Verdot. Les sols sont composés d’argile, de limons de sables et de graves en proportions variables selon le relief. Ces sols profonds confèrent à la vigne une alimentation hydrique parfaite. La propriété englobe plusieurs fermes situées sur les communes d’Artigues et de Tresses, à quelques kilomètres de Bordeaux. L’aménagement de deux chais de vinification en cuves inox thermo régulées d’une capacité de stockage de 4000 hl permet une sélection parcellaire rigoureuse lors de la mise en cuve des raisons. Le vignoble est suivi de façon traditionnelle et en protection phytosanitaire raisonnée, ce qui signifie qu’aucun traitement n’est systématique mais qu’au contraire chacun d’eux est motivé soit par une évaluation des risques sur le terrain, soit par une évaluation des risques traités par modèle mathématique. La vendange est éraflée. En cuve, la fermentation alcoolique est conduite à des températures de 28 à 30°C afin de préserver les arômes et la finesse de la matière première. À l’issue des fermentations malolactiques, les vins sont mis en barriques pour une durée de 6 à 15 mois.
La propriété produit également la savoureuse cuvée Marguerite. En hommage au courage et à l’énergie de Marguerite, cette cuvée d’exception porte son nom. Les soins les plus minutieux sont apportés à son élaboration.

Château SENAILHAC
(BORDEAUX SUPÉRIEUR)
Directeur : Lionel Barès
Dormande
33370 Tresses
Téléphone :05 57 34 13 14
Télécopie : 05 57 34 05 60
Email : gvg@gvg.fr

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dimanche 13 avril 2008

Erick de Sousa

Érick de Sousa symbolise l’explosion qualitative des meilleurs vignerons champenois de ces 20 dernières années, et c’est ce qui explique sa place dans notre Classement. Il exacerbe ce que l’on oublie parfois ici : la force du terroir, même si la science des assemblages est incontournable. Implanté au cœur de la Côte des blancs, son Champagne est issu des terroirs classés Grands Crus Blanc de blancs. Érick de Sousa a opté pour la fermentation malolactique afin de rendre les vins plus ronds et plus souples, et il passe son vin au froid pour garder toute la transparence à son Champagne. Il travaille en culture biologique sur ses 7 ha. “Cette pratique culturale vise à redonner à la vigne un équilibre naturel et à redynamiser la vie microbiologique du sol qui est la courroie de transmission des éléments du terroir à la vigne. Elle développe et renforce les défenses naturelles de la vigne et l’aide à exprimer son potentiel qualitatif maximal. Nous labourons donc les vignes à la charrue pour les désherber et aérer la terre. Nous élaborons notre propre compost, apportons à la vigne des préparations à base de minéraux, de plantes (ortie, camomille, pissenlit, valériane...) et d’autres éléments naturels.” Remarquable Champagne Grand Cru cuvée des Caudalies 2002, issue d’un terroir exceptionnel classé Grand Cru, doublé de vieilles vignes de plus de 40 ans (50 ans), 100% Chardonnay, d’une grande ampleur, avec beaucoup de matière et du gras grâce à sa vinification en fûts de chêne (15% de neufs), que nous avons particulièrement apprécié par sa complexité d’arômes et sa longueur en bouche, au nez de petits fruits (coing, citron), vineux et fin à la fois, charmeur, riche et complexe, d’une très grande élégance. Le Champagne cuvée des Caudalies brut rosé, 90% Chardonnay et 10% Pinot noir, est une grande réussite, de robe rose saumonée avec des reflets cuivrés, aux connotations de fruits frais (cassis, myrtille) et de pain brioché, de bouche intense avec une finale fraîche et persistante. Son Grand Cru Blanc de blancs Réserve, une cuvée parfumée, qui associe richesse aromatique et persistance en bouche, ample et dense, avec des connotations de fleurs blanches et de noisette. Excellent brut rosé, fruité et rafraîchissant, rond, très fin et élégant. Rapport qualité-prix exceptionnel.

Champagne de SOUSA et Fils

Érick et Michelle de Sousa
12, place Léon-Bourgeois - BP 2
51190 Avize
Téléphone :03 26 57 53 29
Télécopie : 03 26 52 30 64
Email : contact@champagnedesousa.com
Site : www.vinsdusiecle.com/champagnedesousa

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jeudi 27 mars 2008

Émile-Bernard Souchière

Le sympathique président de la Cave de Gigondas, Émile-Bernard Souchière, sait nous faire partager son enthousiasme : “Riches de nos 80 viticulteurs, nous précise-t-il, dont les propriétés sont équitablement réparties dans l’ensemble du vignoble (180 ha sur 1 250 au total), ces gens de la cave ont le formidable privilège de pouvoir et de savoir, par leurs assemblages subtils, marier harmonieusement les 7 terroirs (7, chiffre magique !) qui constituent cette fameuse appellation de niche qu’est le cru de Gigondas.” Superbe Gigondas Syterres de Bois-Neuf 2005, habilement nommé en allusion au terroir (“si terre”) comme à celui de l’île Cythère mythique, un grand vin concentré et très riche, de couleur grenat soutenu et intense, au nez de fruits surmûris, de truffe et de poivre, de garde. Le Gigondas rouge Référence 2005 est un vin puissant et savoureux, aux tanins mûrs et fermes à la fois, au nez puissant où se mêlent les épices et la griotte. Il y a encore ce remarquable Gigondas Primitif 2003, un Gigondas aux 7 terroirs, vendangé à la main, de longue cuvaison, rendu limpide par simples soutirages, à l’exclusion d’autres procédés de clarification, et mis en bouteille après, au moins, 18 mois d’élevage “hors bois”. Le vin est concentré, de couleur pourpre intense, aux tanins riches et savoureux, très parfumé (mûre, épices...), de garde comme Le Brut du Foudre 56 rouge 2004, présenté dans une très belle bouteille sommelière lourde, luxueusement habillée (élevage de 15 mois en foudres de chêne vieux, ce vin n’est ni filtré ni collé avant le tirage). On continue avec cette Belle cuvée Signature 2004, de bouche puissante, avec des tanins présents mais fins, un vin savoureux, intense en couleur comme en arômes, qui fleure bon les fruits mûrs et les épices, auquel il faut laisser du temps pour s’exprimer au mieux. Le 2003, aux arômes puissants de fruits cuits et de sous-bois, est un vin de robe soutenue, de bouche intense, qui poursuit son évolution (le 2001 est parfait actuellement). Le Signature rosé 2006 est toujours l’un des meilleurs de la région, de bouche soyeuse, un vin gras et vif à la fois, parfait sur des gambas grillées. Goûtez le Gigondas Seigneurie de Fontange Vieilles Vignes rouge 2004, une sélection de vieilles vignes de 50 ans, un vin issu d’un rendement très faible et d’une très longue cuvaison, aux notes de truffe et de mûre, concentré et charnu, riche en matière, tout en bouche. À la suite, ce très réussi Vacqueyras rouge Beaumirail 2005, au bouquet complexe avec ces notes bien caractéristiques de petits fruits mûrs légèrement épicés, et ce CDR blanc Dame de Montmirail 2006, pur Viognier, faibles rendements (25 hl/ha), avec ces notes de lis et de rose, persistant, alliant rondeur et vivacité, d’une jolie finale aromatique.

CAVE de GIGONDAS
(GIGONDAS)
Émile-Bernard Souchière
route du Sablet
84190 Gigondas
Téléphone :04 90 65 86 27
Télécopie : 04 90 65 80 13
Email : gigondas.lacave@wanadoo.fr

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mercredi 19 mars 2008

Laurent Max

Chez les Max, le prénom Louis revient de génération en génération, de l’aïeul, jusqu’au petit dernier, âgé de 14 ans. Le premier Louis était originaire de Géorgie. Eugène-Louis Max appris à aimer la Bourgogne au travers des récits que son père lui faisait, alors qu’il était négociant en vin, engagé dans l’armée du Tsar Alexandre 1er. En 1859, Eugène-Louis, jeune exilé à peine arrivé en France, crée sa propre maison de négoce à Nuits-Saint-Georges. C’est donc tout naturellement, sous l’étiquette Louis Père et Fils, que Laurent Max, en 2007, a décidé de nommer sa nouvelle maison à Beaune. Trente ans d’expérience à la tête de l’entreprise familiale ont donné à Laurent Max le goût de l’excellence, une légitime implantation locale et un réseau de clientèle national et international qui s’étend jusqu’en Chine. Laurent Max a su tisser pendant toutes ces années une relation privilégiée avec les restaurants les plus renommés du globe, les principales compagnies aériennes, les sommeliers les plus réputés. Leur fidélité lui a été acquise au prix d’une qualité de services inattaquable. Après la vente de la marque familiale en 2006, c’est ce savoir-faire qu’il a décidé de mettre au service de cette nouvelle histoire d’amour et de tradition que constitue la création de la maison de négoce Louis Père et Fils. Laurent Max est animé par deux qualités : exigence et curiosité. L’exigence de la qualité des vins qu’il diffuse, son réseau d’amitiés, ses contrats de confiance qu’il entretient avec des vignerons de père en fils, garantissent la qualité des approvisionnements. Il sait aussi communiquer sa passion des vins de Bourgogne, en France comme à l’étranger. Sa curiosité, son esprit d’aventurier et de découvreur, le conduisent avec succès à travers le vignoble et le monde. “J’ai repris des contrats à la propriété dans des appellations phares : Meursault, Puligny, Chablis, Pommard, Gevrey-Chambertin et Volnay, précise-t-il. Ce sont des vins que j’achète dans les domaines et je participe à la vinification. J’ai la chance de démarrer cette nouvelle aventure avec deux millésimes mythiques : 2005 et 2006, d’une qualité exceptionnelle. Je continue de faire ce que j’ai toujours fait mais peut-être de façon plus artisanale maintenant. Mon but est d’offrir des vins qui conservent la typicité de leur terroir. Je travaille sur de petits volumes, maîtrisant ainsi la qualité que je signe. Je suis présent en Asie, plus particulièrement en Corée où j’ai un client qui y possède 1500 restaurants, une chance exceptionnelle. La Corée est un pays émergent qui a triplé sa consommation depuis 2005. On trouve mes vins au Japon, à Hong Kong, en Inde, où le vin est perçu comme une reconnaissance de classe sociale. Les vins de Bourgogne symbolisent à l’étranger, l’authenticité, une valeur sûre socialement parlant, les mettre sur sa table est toujours très valorisant. On parle beaucoup de marketing, d’étiquettes, mais cela ne remplace pas ce qu’il y a dans la bouteille ! Les contacts avec les acheteurs étrangers permettent des échanges personnels et culturels passionnants. Je travaille aussi beaucoup auprès de la restauration française. La production du Bourgogne étant très confidentielle, sa qualité est très prisée et recherchée.”

La maison Louis Père et Fils propose des vins répartis entre la Côte de Beaune et la Côte de Nuits ainsi que sur l’appellation Chablis. Bourgogne Pinot Noir, Chardonnay, Meursault, Puligny Montrachet 1er Cru, Meursault 1er Cru Les Poruzots, Corton Charlemagne, Pommard 1er Cru Les Epenots, Gevrey Chambertin, Clos Vougeot, Corton, Chablis 1er Cru Mont de Milieu, Chablis Grand Cru Les Clos. Laurent Max développe un authentique savoir du vin et le prouve à nouveau en étendant son domaine d’élection jusqu’au Beaujolais, la Vallée du Rhône, avec une prédilection particulière pour le Châteauneuf-du-Pape. En Mâconnais, il offre une large gamme de Mâcon Villages, Mâcon Vinzelles, Pouilly Fuissé, de grande facture. Il met au service de sa clientèle, sa capacité d’investigation et de renouvellement, pour proposer à la fois, des nouveautés, mais aussi des valeurs sûres.

mercredi 5 mars 2008

L'exemplaire Château Clauzet

Au cœur de Saint-Estèphe, le Baron et la Baronne Velge se passionnent pour leur
propriété, développant un vrai travail d’orfèvre pour produire un vin de très haut niveau.

Pour Maurice Velge, l’aventure Château Clauzet est la concrétisation d’un vieux rêve. “Mon père avait une cave merveilleuse avec principalement des vins du Médoc, raconte-t-il, ainsi que de très bons amis. Le monde du vin m’a toujours attiré et, lorsque l’opportunité d’acquérir des vignes s’est présentée, j’ai franchi le pas.”
Le domaine compte aujourd’hui 30 hectares dont 27 en production sur les meilleurs terroirs de Saint-Estèphe, dont de jolies croupes qui bordent le fleuve. La variété des sols permet ainsi de jouer avec une riche palette de nuances. Château Clauzet présente un encépagement majoritairement composé de Cabernet-Sauvignon (55%) avec une proportion significative de Merlot (40%) et un complément de Cabernet franc (2%) et de Petit Verdot (3%).
Une équipe compétente et dynamique s’est formée autour du Baron Velge. José Bueno est l’homme du vin, après 27 ans passés dans la société Baron Philippe de Rothschild où il était maître de chai, il s’occupe aujourd’hui de Clauzet. “Je connais les techniques de pointe utilisées au service d’un premier grand cru classé, précise-t-il, où les détails même les plus infimes ont une importance capitale. Ici, ma responsabilité s’étend du vignoble au vin.”
“Notre objectif, poursuit Maurice Velge, est de préserver le vignoble âgé qui assure une production concentrée et donne des vins riches. Nous maîtrisons les rendements à 45 hl/ha.”
Les vendanges manuelles sont axées sur la recherche d’une maturité parfaite, parcelle par parcelle, avec les différents premier tris sous la surveillance permanente du baron et de la baronne Velge. Au cuvier, le choix s’est porté sur des cuves de taille moyenne pour pratiquer du sur-mesure. La grande qualité de la récolte permet de faire de longues macérations pour ainsi permettre au raisin d’exprimer tout son potentiel.
Les mêmes soins sont apportés au Château de Côme, partie intégrante du domaine, qui décline ce que Saint-Estèphe peut offrir de plus féminin, associant élégance et distinction.
“Le point d’équilibre ne peut se faire que lentement, précise Maurice Velge, c’est tout l’art de la vinification, il faut surveiller mais aussi savoir attendre. Fermentation malolactique en barriques neuves sur la moitié de la récolte, soutirages manuels tous les trois mois, collage au blanc d’oeuf, élevage sur lies fines... Pour faire un grand vin, il faut lui donner les moyens de grandir le mieux possible, chaque détail compte, de l’entretien des vignes à l’élaboration des vins, c’est un vrai travail d’orfèvre”.


LA QUALITÉ DES MILLÉSIMES

2006 : de couleur grenat profond, un beau vin très équilibré, au nez comme en bouche, avec des nuances de groseille, de cassis et de truffe, des tanins riches, à la fois puissants et savoureux.

2005 : de belle base tannique importante et très équilibrée, un vin complexe et dense, de robe soutenue, charnu, avec ces notes persistantes de fumé et de fruits macérés, de garde.

2004 : remarquable, distingué, très parfumé, avec ces notes intenses de fruits surmûris et d’épices, un vin de très belle bouche, gras et corsé, aux tanins riches et harmonieux, de garde.

2003 : belle réussite. Beaucoup de fraîcheur dans ce vin de couleur intense, ample et parfumé, aux connotations de cassis et d’humus, ferme et persistant en bouche, aux tanins puissants et mûrs, qui allie charpente et distinction.

2002 : un vin intense, corsé, structuré et persistant, aux tanins amples et fermes, alliant une charpente réelle à une jolie rondeur en bouche, au nez dominé par des arômes de fruits cuits et de sous-bois.

2001 : belle matière. Très parfumé, au nez subtil où dominent les fruits macérés (groseille, mûre), un vin de bouche puissante, d’une finale délicatement épicée.

2000 : très classique de ce grand millésime. De couleur pourpre, au nez où s’entremêlent des notes de cannelle et de fruits macérés, un vin riche, d’une belle longueur, qui commence à se fondre.

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lundi 25 février 2008

Château La Varière et Domaine de la Perruche 

Jacques Beaujeau représente la cinquième génération au vignoble. Fin vinificateur, c’est un adepte des méthodes modernes de vinification dont il fut l’un des pionniers et qu’il applique toujours avec pondération (thermorégulation, gestion des macérations...) car il attache une grande importance au respect du Terroir, à la Tradition et à la Rigueur.

Jacques Beaujeau exerce son talent au Château la Varière en Anjou et au Domaine de la Perruche à Saumur-Champigny. Il est avant tout convaincu qu’un bon vin ne peut se produire que sur des vignes bien travaillées, c’est pourquoi il vise à maintenir un équilibre écologique du terroir en utilisant des méthodes culturales traditionnelles.

“Pour moi, nous dit-il, le terroir est un ensemble de différents paramètres : la géologie (calcaire, schistes, graves...), la pédologie (croupe, coteaux, axe d’ensoleillement.. ) et le paysage (bois, bosquet... ). Ces facteurs vont déterminer si la vigne se plaît et donne ce qu’elle a de meilleur. Mon travail de vigneron est d’être à l’écoute de la vigne et d’assurer son parfait équilibre afin qu’elle produise les meilleurs raisins. Mes vignes sont enherbées, cela permet la prolifération des vers de terre qui participent à l’équilibre écologique et les traitements sont limités au strict minimum. Les vendanges sont tardives pour donner aux raisins une maturité optimum.

Je suis très attaché au fait de planter le cépage adéquat au terroir. Par exemple, aux Melleresses, en Bonnezeaux, les vignes sont plantées à flanc de coteaux plein sud, les raisins de nos liquoreux sont couverts des brouillards du matin, avant d’être réchauffés par le soleil de midi. La pourriture noble se nourrit, comme il fait chaud l’après-midi, de l’humidité du matin et déshydrate ainsi le raisin, lui donnant une concentration en sucre importante. Nous avons la chance au Château La Varière d’avoir de superbes terroirs (Les Melleresses, les Guerches, la Division, Le Savetier...).
Pour les vins rouges, à Brissac, nous avons sur la propriété d’excellents terroirs à Cabernet franc avec de superbes argilo-calcaires. Nous sommes, en Anjou, la seule appellation, à avoir des calcaires (environ 1/3) où est planté le Cabernet franc. Pour le reste, les terroirs sont composés de schistes, d’argiles et de graves où s’épanouit parfaitement le Cabernet-Sauvignon. Géologiquement, le calcaire provient du Bassin Parisien qui est venu se poser sur les schistes du Massif Armoricain. Un terroir qui ressemble assez au Médoc en Bordelais. Nous faisons des cuvées de cépages mais aussi d’assemblages (La Chevalerie et la Grande Chevalerie), des vins très intenses en arômes frais et concentrés de fruits rouges.

Les vendanges 2007, pour les liquoreux, se sont terminées mi-novembre, après plus de deux mois de grande sécheresse et de plein soleil. Nous avons eu la chance de bénéficier d’une arrière-saison formidable. Nous avons récolté des raisins remarquables, les jus étaient très équilibrés (acidité et sucre), et nos liquoreux seront fameux (Bonnezeaux, Quarts de Chaume et Coteaux-du-Layon). Pour les rouges, nous avons terminé les vendanges des raisins de Cabernet-Sauvignon le 24 octobre. Je voulais les ramasser à parfaite maturité phénolique, nous avions des jus à 14°, et 13,5° en Cabernet franc, ce qui est parfait. Je préfère le goût de fruits bien mûrs car j’ai horreur du goût “poivron vert”, finalement, on vinifie les vins comme on les aime ! C’est un très beau millésime avec une belle couleur, des arômes savoureux, qu’il faudra découvrir absolument.”

Jacques Beaujeau voit ses efforts récompensés et sa philosophie reconnue puisqu’il est lauréat à de nombreux concours français et internationaux et a également concouru pour le titre de meilleur vinificateur dans le prestigieux concours anglais International Wine and Spirit competition 2004.

Château LA VARIÈRE
Jacques Beaujeau
49320 Brissac-Quincé
Tél. 02 41 91 22 64
Fax. 02 41 91 23 44
e-mail : chateau.la.variere@wanadoo.fr


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samedi 23 février 2008

Salmis de bécasses

3 bécasses,
3 carottes,
2 poireaux,
1 bouquet garni,
1 os de veau,
20 g de concentré de tomates,
150 g de jambon cru,
1 l de vin rouge corsé (Madiran, Cahors),
75 cl d’eau,
1 petit verre à liqueur d’Armagnac,
10 g de farine, sel, poivre



Faites cuire les bécasses au four 15 mm. Salez, poivrez. Dans une cocotte faites cure les poireaux, carottes, bouquet garni et l’os de veau pendant hune heure. faites rissoler les dés de jambon cru, incorporez le concentré de tomates et la farine.

Dans une casserole faites bouillir le vin, les morceaux de sucre et flambez. Mouillez le jambon avec le vin puis ajoutez les légumes, faites réduire. Découpez les bécasses et incorporez-les dans la sauce. Mixez le cœur, le foie, ajoutez ce hachis à la sauce à l’armagnac. Servez des croûtons de pain frits.

lundi 18 février 2008

Patrice Momousseau

Toujours dirigée par Patrice Monmousseau, la première maison du Saumurois, Bouvet, s’est offert un nouveau propriétaire, le milliardaire indien, le Docteur Vijay Mallya, président de Ub Group. Au travers de sa superbe cuvée Trésor comme de la gamme de vins tranquilles, les Nonpareils, ici, l’art du vin (quelque 250 médailles et récompenses depuis 1972, chapeau bas ! ) est bien sûr le plus important des arts célébrés depuis 155 ans, mais Patrice Monmousseau est aussi très attaché à associer la culture et l’art de vivre. À côté des chais, une très belle galerie de peinture accueille chaque année de prestigieuses expositions d’artistes mondialement connus (Rougemont, Rancillac, Aroyo, Debré, Opalka, Vialat, Monory, Erro, Texier, Adami, Jenkins, Klasen, Pincemin, Combas, Haas, Miguel Chevalier, Joël Ducorroy, Kethi Tahara, Peter Knapp...). Il y a le Théâtre, superbe, qui sert d’écrin, chaque année, au festival d’Anjou. Bouvet Ladubay est aussi le berceau des Journées nationales du Livre et du Vin, prestigieuse manifestation littéraire qui rassemble des centaines d’auteurs autour des thèmes qui célèbrent l’hédonisme à la française (création de la cuvée “Jean Carmet” en avril 2004 pour le 10e anniversaire de sa disparition). La musique et le 7e Art sont aussi à l’honneur, et Bouvet Ladubay est également présent dans de très nombreuses manifestations qui renforcent sa notoriété, si besoin est.

Millesimes

mercredi 6 février 2008

Le Val de Loire à table

- Chinon. S’il est jeune, avec une volaille ; s’il est parvenu à maturité, il convient aux viandes rouges, à un canard ou à un gibier cuisiné légèrement.

- Coteaux-du-Layon. Des moelleux à déguster à l’apéritif, sur les charcuteries, avec un foie gras ou des fromages bleus. Goûtez-les sur un saucisson brioché ou un homard.

- Sancerre et Pouilly-Fumé. Sec, nerveux et fruité, le blanc se goûte avec les fruits de mer, les rillettes, l’andouillette au vin et les poissons. Le rosé s’adapte à toutes les charcuteries, et le rouge à un canard ou à une dinde aux marrons.




- Saumur. Un blanc sec et floral, idéal sur une côte de veau ou des rillons, et des rouges que la plupart des dégustateurs apprécient avec du mouton, un magret, voire un faisan pour un millésime plus ancien. Goûtez aussi les Crémants, très fins.

- Touraine. Des vins frais et fruités, qui se boivent avec des rillons quand ils sont jeunes (pour les rosés et rouges), puis sur une volaille, des pigeonneaux, du veau grillé. Le blanc se marie avec les mêmes plats que les vins de Saumur.

- Vouvray. Des blancs secs pour les fruits de mer et les poissons, et des moelleux bien typés, frais et fruités à l’apéritif ou avec les charcuteries du pays. N’oubliez pas les Crémants.

dimanche 20 janvier 2008

L'Alsace à table

L’Alsace est l’exemple caractéristique des grandes régions vinicoles et gastronomiques françaises où le mariage des vins et des mets peut surprendre le plus. Bien sûr, on connaît les spécialités du pays, les choucroutes, les fromages, les charcuteries ou le kouglof, et l’intensité aromatique des grands crus, alliant finesse et richesse en bouche. On se doute bien qu’un vin d’Alsace se déguste aussi avec des crustacés ou des fruits de mer mais on oublie parfois l’extraordinaire osmose d’un Muscat avec des asperges, par exemple. Les vins peuvent se boire pratiquement tout au cours d’un repas. Sur la choucroute (Riesling), avec une sole meunière (l’Alsace est riche également de poissons de rivière), avec des crustacés. Plus original, le fameux “poulet au Riesling”, une blanquette de veau à l’ancienne. La puissance de son bouquet et sa persistance aromatique en bouche place le Gewurztraminer comme un apéritif idéal. Il est superbe (comme le Tokay Pinot Gris) avec un pâté en croûte ou une terrine de foies blonds, ainsi que sur la tarte flambée. Les Vendanges Tardives se savourent sur un foie gras d’oie d’Alsace, au naturel ou en brioche, et sur des fromages forts comme le maroilles, le munster ou le roquefort.